Barbie (2023) : Fantasmes d’un capitalisme matriarcal (Spoilers)

On a beaucoup parlé du film Barbie ces derniers mois, tant en raison de sa promotion efficace que des prétentions féministes de sa réalisatrice et de sa sortie simultanée avec Oppenheimer. Mais maintenant que le film est sorti, que vaut-il ? Malgré sa qualité artistique incontestable et ses performances mémorables, Barbie peine à être autre chose qu’une publicité pour Mattel. Pire : sa subversion revendiquée dissimule une soumission totale au capitalisme contemporain.

OuftiWood n°4 – Across the Spider-Verse, Blue Jean & Habib

La problématique de l’identité et les êtres coincés entre plusieurs mondes, voilà les thématiques phares de cette semaine. Hadrien, Alban, Mathieu et moi-même revenons sur le deuxième opus du Spider-Verse qui nous propose de l’animation expérimentale ; sur le film lesbien qu’est Blue Jean ; ainsi que sur Habib, la grande aventure, une comédie sur les problématiques identitaires à Bruxelles.

OuftiWood n°2 – Les Gardiens de la Galaxie, Stars at Noon & Le Paradis

Festival de Cannes, enfance et romance, voilà les grands thèmes de ce deuxième épisode d’OuftiWood. Hadrien, Mathieu, Alban et moi-même reviendrons surtout sur le nouveau Marvel, Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3, ainsi que sur deux films d’auteur : Stars at Noon et Le Paradis.

Les Anneaux de Pouvoir – Saison 1 (2022) : Le Seigneur du Vide (Spoilers)

En s’emparant de l’univers de Tolkien déjà adapté avec succès par Peter Jackson, Amazon jouait très gros. Au vu du résultat, on se demande si le défi a été pris au sérieux. Les Anneaux de Pouvoir, très loin de décrire avec passion le Deuxième Âge de la Terre du Milieu, ressemble davantage à une mauvaise fan-fiction très mal filmée et sans réel enjeu. Pourquoi la série la plus chère de l’histoire est-elle également une catastrophe industrielle ?

The Crown – Saison 3 (2019) : Les Swinging Sixties (1964-1977)

Il est difficile de minimiser l’importance historique des années 1960 qui ont balayé, pour le meilleur comme pour le pire, bon nombre d’archaïsmes. Ce renouvellement de la société occidentale est illustré par la saison 3 de The Crown qui nous présente les cultissimes Swinging Sixties du point de vue de la monarchie britannique. Et cela avec un nouveau casting.

The Crown – Saison 2 (2017) : La mort de l’Empire (1956-1964)

Au début du XXe siècle, le Royaume-Uni était à la tête du plus grand empire du monde. Aujourd’hui, ce n’est plus qu’une puissance régionale largement soumise à ses anciennes colonies américaines. Pour The Crown, ce basculement historique eut lieu quelque part entre la crise du canal de Suez et l’affaire Profumo, au beau milieu d’une révolution culturelle où le snobisme aristocratique laissa place aux Swinging Sixties.

The Crown – Saison 1 (2016) : Les paillettes face au déclin (1947-1956)

Le 6 février 1952, la jeune princesse Élisabeth monte sur le trône britannique après la mort de son père, le roi George VI. 70 ans plus tard, Élisabeth II est toujours là et reste extrêmement populaire au Royaume-Uni et dans le monde entier. Et pourtant, comme nous le montre la série The Crown, la survie de la monarchie britannique n’était pas garantie lors de l’arrivée de la Reine au pouvoir.

Pride (2014) : Quand les luttes convergeaient vraiment (1984-1985)

Cela fait plusieurs années qu’on ne cesse de nous dire que les luttes sociales et sociétales devraient converger. Dans les faits, on a surtout l’impression qu’on exige au social de disparaître au profit d’un sociétal devenu fou. Pourtant, en 2014, le film Pride nous montrait la force d’une authentique convergence basée sur la réciprocité.

The Tragedy of Macbeth (2021) : Déroute idéologique à Hollywood

En adaptant la célèbre pièce écossaise de Shakespeare, Joel Coen s’attaquait à un monument du théâtre anglais. Mais si Macbeth apparaissait comme un texte incroyablement contemporain, l’échec de son adaptation en dit en réalité bien plus sur la situation de déroute idéologique de l’élite culturelle américaine.

Last Night in Soho (2021) : Le Bilan critique de #MeToo (Spoilers)

Avec Last Night in Soho, Edgar Wright accomplit l’exploit de faire un film authentiquement féministe sur #MeToo sans pour autant oublier d’en dénoncer les dérives et de faire une œuvre artistiquement intéressante.

Concevoir un site comme celui-ci avec WordPress.com
Commencer