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Oppenheimer (2023) : Le film le plus important de notre époque (Spoilers)

Oppenheimer est bien parti pour être l’un des plus gros succès de l’année. Rien d’étonnant quand on sait que le film a été réalisé par Christopher Nolan. Mais le nom du réalisateur n’est pas suffisant pour expliquer le triomphe de ce biopic sur le père de la bombe atomique : car Oppenheimer pourrait bien être le film le plus important et pertinent politiquement de ces dernières années.

OuftiWood n°5 – The Flash, Asteroid City & Élémentaire

Dans ce nouvel épisode, Hadrien, Alban, Mathieu et moi-même revenons sur les gros films américains sortis au milieu du mois de juin ! Nous allons parler de The Flash, énième film d’un DCEU en train de mourir ; d’Asteroid City, dernière curiosité symétrique de Wes Anderson ; ainsi que d’Élémentaire, la dernière production Pixar.

Barbie (2023) : Fantasmes d’un capitalisme matriarcal (Spoilers)

On a beaucoup parlé du film Barbie ces derniers mois, tant en raison de sa promotion efficace que des prétentions féministes de sa réalisatrice et de sa sortie simultanée avec Oppenheimer. Mais maintenant que le film est sorti, que vaut-il ? Malgré sa qualité artistique incontestable et ses performances mémorables, Barbie peine à être autre chose qu’une publicité pour Mattel. Pire : sa subversion revendiquée dissimule une soumission totale au capitalisme contemporain.

Indiana Jones et le Cadran de la Destinée (2023) : La fin d’un cinéma (Spoilers)

Premier volet de la franchise sans Steven Spielberg et George Lucas aux commandes, Indiana Jones 5 avait de quoi faire peur aux fans. La présence de Disney à la production et l’âge d’Harrison Ford aussi. Verdict ? Un bon film d’aventure qui pose beaucoup de questions sur la nostalgie et sur sa propre saga, mais aussi une œuvre phagocytée par sa production.

OuftiWood n°4 – Across the Spider-Verse, Blue Jean & Habib

La problématique de l’identité et les êtres coincés entre plusieurs mondes, voilà les thématiques phares de cette semaine. Hadrien, Alban, Mathieu et moi-même revenons sur le deuxième opus du Spider-Verse qui nous propose de l’animation expérimentale ; sur le film lesbien qu’est Blue Jean ; ainsi que sur Habib, la grande aventure, une comédie sur les problématiques identitaires à Bruxelles.

OuftiWood n°3 – Beau is Afraid, Jeanne du Barry & Disco Boy

Cannes, troubles de la perception et vieillesse, voici quelques thèmes qui traversent ce troisième épisode d’OuftiWood. Hadrien, Mathieu, Alban et moi-même revenons sur Jeanne du Barry, film d’ouverture du festival de Cannes de cette année ; du dernier délire d’A24 qu’est Beau is Afraid ; ainsi que de Disco Boy, dernier lauréat de l’Ours d’Argent à Berlin.

OuftiWood n°2 – Les Gardiens de la Galaxie, Stars at Noon & Le Paradis

Festival de Cannes, enfance et romance, voilà les grands thèmes de ce deuxième épisode d’OuftiWood. Hadrien, Mathieu, Alban et moi-même reviendrons surtout sur le nouveau Marvel, Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3, ainsi que sur deux films d’auteur : Stars at Noon et Le Paradis.

OuftiWood n°1 – John Wick, Super Mario Bros & Les Trois Mousquetaires

Toutes les deux semaines, avec Hadrien, Mathieu et Alban, je reviendrai sur l’actualité cinématographique dans le podcast liégeois OuftiWood. Au programme de cet épisode pilote : Super Mario Bros., John Wick 4, Les Trois Mousquetaires, Je verrai toujours vos visages et bien d’autres choses encore !

Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3 (2023) : La revanche de James Gunn (Spoilers)

En 2014, Les Gardiens de la Galaxie constituait un OVNI bienvenu dans le MCU. En 2023, on se rend compte que le film a considérablement influencé toute la production hollywoodienne et cela pour le pire. Le responsable : James Gunn. Mais ce réalisateur, bien plus talentueux que ses nombreux imitateurs, après avoir été viré sans véritable raison par Disney, revient finalement pour un ultime volet des Gardiens avec la ferme intention de se réapproprier son œuvre.

Les Trois Mousquetaires – D’Artagnan (2023) : Le renouveau du cinéma français ?

Avec Les Trois Mousquetaires, Pathé démontre que la France, lorsqu’elle s’en donne les moyens, est capable de rivaliser avec les superproductions américaines. En cela, le film rejoint une nouvelle tendance du cinéma français, portée également par des productions plus indépendantes, qui souhaite remettre en cause l’héritage pesant de la Nouvelle Vague et du prétendu « cinéma d’auteur ».

Star Trek Picard – Saison 3 (2023) : Manifeste gérontocratique des Boomers (2401)

En ramenant l’ensemble du casting de La Nouvelle Génération, la saison 3 de Star Trek Picard jouait bien entendu sur le souvenir nostalgique d’une série lancée en 1987. Mais cette nouvelle salve d’épisodes parvient néanmoins à être autre chose : une gifle à la jeune génération dont les aspirations collectives sont moquées par des vieillards ne pensant plus qu’à eux-mêmes. Et tant pis si cette saison contredit le fondement idéologique de l’utopie trekkienne…

24 Heures chrono – Saison 2 (2002-2003) : Contre la guerre d’Irak (2001)

Jack Bauer reprend du service. Son objectif : empêcher des islamistes de faire exploser une bombe nucléaire à Los Angeles. Avec cette deuxième saison, 24 Heures chrono attaque de front la question de la guerre contre le terrorisme. Tout en réécrivant les attentats du 11 septembre, la série prend des positions surprenantes contre le conflit irakien alors sous le point de commencer…

24 Heures chrono – Saison 1 (2001-2002) : L’Amérique a peur (2000)

Si la série 24 Heures chrono doit son succès à sa qualité d’écriture et à sa narration en temps réel, elle doit également beaucoup à la compréhension de son époque. Incarnation de la culture populaire post-11 septembre, ce thriller a pourtant été conçu avant l’effondrement des Tours Jumelles. À cheval entre années 1990 et années 2000, 24 Heures chrono est la série parfaite pour comprendre l’entrée des États-Unis dans le troisième millénaire.

Black Panther – Wakanda Forever (2022) : L’impérialisme afro-américain (Spoilers)

Avec le premier Black Panther, Marvel avait proposé un univers afro-futuriste subversif dans la culture populaire. Quatre ans plus tard, alors que Black Lives Matter est passé par là, le Wakanda a été totalement intégré par le soft power américain. Si le premier film critiquait la place des Afro-Américains dans l’impérialisme yankee, le second prend le parti diamétralement opposé en des Wakandais nouvellement impérialistes.

RRR (2022) : Quand l’Inde a mis Hollywood à genoux

On ne peut pas dire que 2022 a été une excellente année pour le cinéma américain. Le public occidental, excédé par tant de médiocrité, s’est alors tourné vers RRR, un film indien à grand spectacle glorifiant la résistance contre l’occupant britannique. Comment un tel film, ne renonçant à aucun moment à son indianité, a-t-il pu devenir le film préféré de l’année de bons nombres d’Occidentaux ?

Avatar – La Voie de l’Eau (2022) : Le pétard mouillé de James Cameron (Spoilers)

13 ans après le premier film, Avatar 2 est attendu comme un nouveau Messie cinématographique : James Cameron, comme en 2009, est supposé révolutionner une nouvelle fois Hollywood. Mais y est-il parvenu ? Si ce deuxième volet est une prouesse technologique, le scénario sent le réchauffé et se révèle bordélique et incohérent. Cameron, si critique du fonctionnement actuel de Hollywood, n’a-t-il pas succombé à ses travers ?

She-Hulk (2022) : L’émancipation selon les magazines féminins

Le féminisme hollywoodien peut-il continuer de s’enfoncer dans une médiocrité abyssale ? En tout cas, il sera difficile de faire pire que She-Hulk. Cochant toutes les cases du girl power version Twitter, la dernière série du MCU est une injure constante à l’intelligence de son spectateur et un symptôme de la superficialité de la quatrième vague féministe.

Les Anneaux de Pouvoir – Saison 1 (2022) : Le Seigneur du Vide (Spoilers)

En s’emparant de l’univers de Tolkien déjà adapté avec succès par Peter Jackson, Amazon jouait très gros. Au vu du résultat, on se demande si le défi a été pris au sérieux. Les Anneaux de Pouvoir, très loin de décrire avec passion le Deuxième Âge de la Terre du Milieu, ressemble davantage à une mauvaise fan-fiction très mal filmée et sans réel enjeu. Pourquoi la série la plus chère de l’histoire est-elle également une catastrophe industrielle ?

Cyberpunk Edgerunners (2022) : Un anime pour l’effondrement

Faisant office de prequel indirect au jeu vidéo Cyberpunk 2077, la série animée Cyberpunk Edgerunners trouve sa propre voie pour décrire l’enfer dystopique de Night City. Mélange subtil d’exubérance et de simplicité, d’ultra-violence et de tendresse, cet anime traduit à l’écran la folie d’un monde capitaliste décadent dont les contradictions non-régulées l’amènent inévitablement à sa perte.

Game of Thrones – Saison 1 (2011) : Retour brutal à la réalité

À l’heure où la série House of the Dragon défonce tous les scores d’audience, il n’est pas inutile de revenir sur sa sœur ainée : Game of Thrones. Phénomène culturel majeur des années 2010, la série s’inscrit pourtant en opposition à l’esthétique dominante de son époque et à la fantasy classique. À travers Game of Thrones, c’est la contre-culture de la décennie 2010 qui s’exprime.

Everything Everywhere All At Once (2022) : Un combat contre l’anomie (Spoilers)

En explorant le concept du multivers sous un angle humoristique, Everything Everywhere All At Once se présente comme une parodie à petit budget du Marvel Cinematic Universe. En pratique, le film va bien plus loin : en plus de dépasser Marvel sur son propre terrain de jeu, il propose une critique de la logique des franchises hollywoodiennes tout en s’inscrivant dans la lignée de la science-fiction wachowskienne.

The First Lady (2022) : Le pouvoir féminin de la Maison-Blanche

The First Lady raconte les vies d’Eleanor Roosevelt, Betty Ford et Michelle Obama. Si cette série sur trois Premières Dames des États-Unis parvient à éviter la caricature néoféministe, elle pâtit néanmoins d’une structure catastrophique et d’un manque de recul critique sur l’histoire récente.

Miss Marvel (2022) : L’universalisme de la diversité

En ces temps d’hystérie identitaire, l’idée d’une série Marvel sur une héroïne musulmane d’origine indo-pakistanaise avait de quoi inquiéter. Et pourtant, loin d’être la série communautariste à laquelle on aurait pu s’attendre, Miss Marvel est un petit bijou qui parvient à mélanger universalisme et diversité.

Entre la vie et la mort (2022) : Pour un nouveau divertissement belge

On associe souvent le cinéma belge au seul nom des Frères Dardenne et à leur esthétique naturaliste. Mais si le style documentariste domine, un contre-courant profite du développement de l’industrie cinématographique belge pour proposer des films de divertissement de plus en plus ambitieux sans pour autant renoncer à la critique sociale.

Star Trek – Saison 1 (1966-1967) : Pour une nouvelle Amérique (2265-2267)

En 1966, le spectateur américain découvre la deuxième série de Gene Roddenberry : Star Trek. Cette petite série de science-fiction, qui n’a jamais été considérée comme un véritable succès lors de sa diffusion, est aujourd’hui considérée comme un pilier de la fiction télévisuelle. Pourquoi les aventures de Kirk, Spock et McCoy ont-elles autant fasciné au point d’avoir inspiré une gigantesque franchise encore bien vivante aujourd’hui ?

The Crown – Saison 3 (2019) : Les Swinging Sixties (1964-1977)

Il est difficile de minimiser l’importance historique des années 1960 qui ont balayé, pour le meilleur comme pour le pire, bon nombre d’archaïsmes. Ce renouvellement de la société occidentale est illustré par la saison 3 de The Crown qui nous présente les cultissimes Swinging Sixties du point de vue de la monarchie britannique. Et cela avec un nouveau casting.

Don’t Look Up (2021) : Le virage écolo des Démocrates

En montrant le déni de la société américaine face à l’impact imminent d’une comète sur Terre, Don’t Look Up se présente comme une satire sur la post-vérité trumpienne et sur l’inaction face au réchauffement climatique. Mais le film, adhérant aux thèses de l’establishment démocrate, est peut-être un cheval de Troie pour une autre cause que l’écologie…

The Batman (2022) : Révolution idéologique à Hollywood ? (Spoilers)

À chaque génération son Batman. Après Christian Bale et Ben Affleck, c’est au tour de Robert Pattinson d’incarner le célèbre justicier de Gotham City dans une version qui reflète les préoccupations de l’Ère Trump. Mais si le film ne parvient jamais à devenir un véritable film d’auteur, il pourrait cependant marquer une rupture dans un cinéma mainstream qui n’a jamais réussi à dépasser ses impasses idéologiques et esthétiques de l’Ère Obama.

The Crown – Saison 2 (2017) : La mort de l’Empire (1956-1964)

Au début du XXe siècle, le Royaume-Uni était à la tête du plus grand empire du monde. Aujourd’hui, ce n’est plus qu’une puissance régionale largement soumise à ses anciennes colonies américaines. Pour The Crown, ce basculement historique eut lieu quelque part entre la crise du canal de Suez et l’affaire Profumo, au beau milieu d’une révolution culturelle où le snobisme aristocratique laissa place aux Swinging Sixties.

Borgen – Saison 2 (2011) : L’extrême-centre et ses ennemis

2012. Birgitte Nyborg est au pouvoir depuis deux ans. Première Ministre endurcie, elle déçoit cependant de plus en plus son électorat. Le renouveau qu’elle promettait n’est au final jamais arrivé et elle se retrouve à accompagner les multiples trahisons d’une gauche occidentale de plus en plus embourgeoisée. Du côté de l’opposition politique et journalistique, les méthodes deviennent de plus en plus violentes.

Borgen – Saison 1 (2010) : L’espoir au pouvoir au Danemark

La série danoise Borgen nous propose de suivre le parcours fictif de la Première Ministre Birgitte Nyborg, une centriste idéaliste subitement catapultée au milieu des intrigues de Christiansborg. Au fur et à mesure des épisodes, la série fait un portrait acerbe de la démocratie libérale occidentale sous un angle qui reflète les préoccupations idéologiques nouvelles du début des années 2010.

The Crown – Saison 1 (2016) : Les paillettes face au déclin (1947-1956)

Le 6 février 1952, la jeune princesse Élisabeth monte sur le trône britannique après la mort de son père, le roi George VI. 70 ans plus tard, Élisabeth II est toujours là et reste extrêmement populaire au Royaume-Uni et dans le monde entier. Et pourtant, comme nous le montre la série The Crown, la survie de la monarchie britannique n’était pas garantie lors de l’arrivée de la Reine au pouvoir.

Pride (2014) : Quand les luttes convergeaient vraiment (1984-1985)

Cela fait plusieurs années qu’on ne cesse de nous dire que les luttes sociales et sociétales devraient converger. Dans les faits, on a surtout l’impression qu’on exige au social de disparaître au profit d’un sociétal devenu fou. Pourtant, en 2014, le film Pride nous montrait la force d’une authentique convergence basée sur la réciprocité.

The Tragedy of Macbeth (2021) : Déroute idéologique à Hollywood

En adaptant la célèbre pièce écossaise de Shakespeare, Joel Coen s’attaquait à un monument du théâtre anglais. Mais si Macbeth apparaissait comme un texte incroyablement contemporain, l’échec de son adaptation en dit en réalité bien plus sur la situation de déroute idéologique de l’élite culturelle américaine.

Matrix Resurrections (2021) : Bug dans la Matrice hollywoodienne (Spoilers)

Si vous croyez que Matrix Resurrections est une énième tentative des studios hollywoodiens de relancer une franchise achevée depuis longtemps, détrompez-vous. Ce nouveau volet, totalement maîtrisé par Lana Wachowski, est en réalité un acte de vengeance permettant à la réalisatrice de détruire le cinéma contemporain et de récupérer le contrôle de son œuvre.

Bye Bye Belgium (2006) : Révolte ou domination de la télévision ?

Le 13 décembre 2006, la RTBF diffuse un faux JT annonçant la mort de la Belgique. Que disait cette émission de la télévision de l’époque ? Ce texte est une analyse réalisée dans le cadre d’un cours mêlant analyse cinématographique et réflexions sociologiques.

Blade Runner (1982) : Une symphonie urbaine de l’apathie

Ce petit texte est la transcription d’un exposé de 10 minutes donné dans le cadre d’un séminaire clôturant un cours sur l’espace et le décor au cinéma. J’y évoque la manière dont le film culte de Ridley Scott se rapproche des symphonies urbaines des années 1920 dont l’objectif était de transmettre une certaine vision du monde en filmant des villes.

Foundation – Saison 1 (2021) : L’irrationalisme d’Hollywood

Classique absolu de la science-fiction littéraire du XXe siècle, le cycle de Fondation d’Isaac Asimov n’avait jusqu’à présent jamais été adapté à l’écran. C’est supposé être chose faite avec l’adaptation télévisée d’Apple TV+. Mais Hollywood peut-il réellement rendre justice à une œuvre où la science et la rationalité sont les sauveuses de l’Humanité ?

Annette (2021) : L’Affaire Weinstein pour les nuls

Annette a obtenu le prix de la mise en scène au Festival de Cannes de 2021 et est présenté comme la nouvelle grande comédie musicale du moment. Mais si le film est techniquement magistral, on ne peut pas en dire autant de son récit qui se plante totalement dans son commentaire de l’affaire Weinstein au point de devenir insultant à l’égard des victimes.

Gagarine (2021) : L’utopie perdue de la banlieue rouge

En faisant un film dédié à la mémoire de la Cité Gagarine d’Ivry-sur-Seine, Fanny Liatard et Jérémy Trouilh rendent en réalité hommage à l’utopie communiste telle que portée par le PCF des Trente Glorieuses et aux rêves d’une classe ouvrière aujourd’hui largement affaiblie par un capitalisme triomphant.

Panorama de la nouvelle homophobie

Alors que l’on croyait que le sens de l’histoire allait vers une disparition totale de l’homophobie, ces dernières années ont vu sa réémergence. Elle repose désormais sur des rhétoriques et des sociologies complètement nouvelles.

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